bdsmohair
Première rencontre avec Madame (BDSM et laine)
Le 05/08/2021
Plusieurs échanges écrits et téléphoniques plus ou moins chaotiques nous ont conduites, Madame et moi-même, à nous rencontrer. Madame a ainsi décidé que cette rencontre se ferait chez moi. Elle est arrivée en fin de matinée et m'a signalé qu'Elle m'attendait dans la rue. Lorsque je suis descendue, je L'ai vue arrivant vers moi. Après un baise-main attendu, Elle m'a tendu Sa mallette que j'ai prise puis m'a demandé de L'accompagner jusqu'à mon appartement. Dans un premier temps, nous avons discuté, tout simplement, et une évidence émergeait de ce premier échange en tête-à-tête : le courant passait, selon la formule consacrée. J'ai préparé le déjeuner sous Ses yeux, une salade composée à base de riz comme Elle me l'avait précisé. Nous sommes passées à table. C'est en milieu de repas qu'Elle a décidé qu'il était temps que je montre quelle soumise je pouvais être. Elle a pris une couverture posée sur le canapé, m'a demandé de venir avec mon assiette, de m'agenouiller dessus et de finir mon déjeuner à quatre pattes. C'est avec un réel plaisir que j'ai mangé ainsi car Sa façon d'amener cette imposition se voulait délicate, attentionnée. Le déjeuner achevé, Madame a ouvert Sa mallette et sorti tous les ustensiles qu'Elle avait apportés, en détaillant même certains qui, de toute évidence, lui tiennent à cœur. Puis Elle m'a suivie jusque dans ma chambre pour que je choisisse une tenue. J'ai donc sorti un gros et grand pull à col roulé en mohair gris et un pantalon assorti. Madame a validé mon choix, ajoutant cependant un body en laine de la même couleur que l'ensemble. J'ai enlevé mes vêtements "civils" pour enfiler ma tenue de soumise mâle. Nous sommes retournées dans le living où j'ai dû m'agenouiller. Madame a commencé par me poser des bracelets aux poignets et une ceinture autour de la taille pour y fixer les bracelets. Un bâillon-boule, un bandeau et un collier de métal ont complété les préparatifs de ce premier partage. Même si je n'y voyais rien, j'ai deviné cette évidente précaution dont Madame faisait preuve depuis que j'étais à genoux et c'est en toute confiance que je me suis laissée allonger à plat ventre sur le sol. Madame a alors joué de Sa cravache, l'épaisseur de la laine amortissant les coups qu'Elle me donnait. Elle en avait conscience, découvrant mon fétichisme et cherchant de toute évidence à le maîtriser. Elle alternait des séries de petites tapes sur mon corps avec des caresses manuelles apaisantes et taquinait également la plante de mes pieds, du bout de Sa cravache, constatant que je suis réactive aux chatouilles. J'étais bien, tout simplement, sereine et en totale confiance. Toujours allongée par terre, Ses premières claques sur mes fesses ont su me faire comprendre que je les sentirais autrement, une fois mon derrière mis à nu, ce qui n'a pas tardé. Me relevant avec précaution, Madame m'a fait remettre à genoux. Elle a ôté le bâillon, le bandeau et libéré mes poignets. Alors qu'une autre Maîtresse m'aurait demandé de le faire (et j'ai tellement apprécié ce geste), Elle a précautionneusement retiré mon pull puis mon body avant de poser sur mes tétons des pinces métalliques, reliées par une chaînette, et d'attacher mes poignets dans le dos. Elle s'est amusée un long moment à tirer sur la chaînette et a pu ainsi découvrir cette sensibilité de mon anatomie, me voyant grimacer et y prenant pour Sa part un indéniable plaisir. Après ce tourment certes classique, si je puis dire, mais inévitable, Madame a libéré mes poignets puis m'a demandé de me relever pour me faire prendre appui, bras écartés, sur un meuble du living. Pantalon baissé ou retiré (j'étais si bien que je ne m'en souviens plus), Elle a rougi mon dos, mes fesses et mes cuisses en usant de deux martinets différents et quelque peu de la cravache. Les coups étaient savamment dosés, à la fois appuyés et pour autant agréables dans cette douleur ressentie. Ils se voulaient être un message évident, celui d'une Maîtresse qui, s'il le fallait, saurait se montrer dure si je méritais une sanction pour avoir fauté. Une fois mon corps marqué comme Elle l'entendait, Madame a tenu à ce que je montre ma docilité en léchant Ses pieds. Je me suis appliquée, léchant délicatement Sa peau douce et suçant Ses orteils. J'ai aimé cet instant, au point que j'aurais souhaité devoir passer ma langue sur la plante de Ses pieds. Après cette douce attention dont Elle a fait preuve à mon égard, Madame m'a fait rallonger sur le sol, toujours à plat ventre, pour jouer avec la cire d'une bougie dont les gouttelettes ont chaudement orné la peau de mon dos. Après ce dernier tourment, je me suis relevée à Sa demande et, martinet en main, Elle a fait partir ce qu'Elle a pu de cire pour finalement y aller de Ses ongles. Le "jeu" en est resté là et, après avoir parlé de cette première rencontre, j'ai raccompagné Madame à Sa voiture, Lui baisant à nouveau la main avant de La voir s'éloigner. Que dire à présent sinon que j'ai hâte que nous nous retrouvions ? Peut-être que j'ai enfin trouvé Celle qui me comprend et qui prend autant de plaisir à découvrir mon univers que je découvre le Sien. Merci à Vous, Madame. Laineusement, aline.
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